Ilot Sacré : la Ville procède à l’enlèvement des porte-menus non conformes à la réglementation UNESCO
Bruxelles, le 31 mai 2018 : les agents de la Cellule Contrôle de la Ville de Bruxelles accompagnés de Geoffroy Coomans de Brachène, Echevin de l’Urbanisme et du Patrimoine, ont procédé à l’enlèvement d’office des porte-menus non conformes à la réglementation « Grand-Place-Unesco » en vigueur dans l’Ilot Sacré.
Cette action intervient à la suite d’une décision prise en date du 16/11/2017 par le Collège de la Ville de Bruxelles concernant le quartier de l’Ilot Sacré et plus précisément : la rue des Bouchers, la petite rue des bouchers, la rue Grétry, la rue des Dominicains, l’impasse de la Fidélité et la rue d’Une personne.
L’objectif ? Faire respecter la réglementation « Grand-Place Unesco » qui établit la manière dont les porte-menus doivent être mis en place dans cette zone particulière. Celle-ci limite en effet la taille, l’emplacement, et le nombre des porte-menus : maximum deux dispositifs par établissement, à placer à proximité de la porte d’entrée. Ils sont, de plus, exclusivement destinés à fournir des informations sur les tarifs, menus et/ou services de l’établissement. Les panneaux et les caissons représentant les plats cuisinés, lumineux ou non, sont interdits.
« Outre le fait que certains exploitants, peu respectueux du patrimoine, placent parfois, sur leur devanture, plus d’une dizaine de panneaux disgracieux avec photos de plats, nous avons remarqué que la présence de ces porte-menus constitue également le principal élément de racolage dans l’Ilot Sacré. Cette pratique, trop souvent encore utilisée, est illégale et prohibée par la Collège de la Ville. », explique Geoffroy Coomans de Brachène.
Les porte-menus non-conformes seront détruits
Les propriétaires et exploitants des biens concernés ont été prévenus de la décision du Collège par un premier courrier en février 2018 suivi d’un deuxième par recommandé en mai 2018. Aucun de ces courriers n’avaient alors suscité de réactions.
Les porte-menus non-conformes, confisqués par la Ville, seront, quant à eux, détruits.
« Cette action coercitive a d’une part pour but de préserver le caractère patrimonial des ruelles historiques de l’Ilot Sacré mais également de soutenir les exploitants de qualité, qui, respectent quant à eux les règles en vigueur et participent à dynamiser de manière positive et élégante les artères commerçantes de notre cœur de Ville. »
Cet enlèvement entre également dans le projet global soutenu par la Collège de la Ville qui entend réhabiliter l’Ilot Sacré « cela passe par le réaménagement des voiries et des façades et par un changement de l’éclairage et des devantures commerciales. Nous mettons également un point d’honneur à faire revenir les bruxellois dans ce quartier historique de Bruxelles en diversifiant l’offre commerciale et en réintroduisant du logement. », termine l’Echevin.
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