Ce vendredi 1er juillet, cela fera 2 ans jour pour jour que la Ville de Bruxelles a décidé de céder à I’ASBL « Les Petits Riens » l’ensemble des objets trouvés et des biens saisis sur son territoire. Un bilan plus que positif étant donné que les bénéfices de cette action ont pu contribuer à financer de nombreuses actions sociales.
Meubles, électroménager, jouets, ordinateurs, mobilier de jardin, GSM… et la liste est encore longue. Au total, ce sont près de huit camions remplis de 2,5 tonnes d’objets saisis ou trouvés que l’entreprise d’économie sociale est venue chercher dans les entrepôts de la Ville de Bruxelles. Soit près de 20 tonnes d’objets qui seront ensuite minutieusement inspectés et triés pour être envoyés dans les différents points de vente de l’entreprise.
« La valeur moyenne des bénéfices engrangés par la vente de ces objets s’élève aujourd’hui à quelques milliers euros, soit l’équivalent d’un salaire pour un article 60 par an », se réjouit Steve Deetens, directeur de la Collecte et de l’Approvisionnement des Petits Riens. Et ce n’est pas tout, il faut savoir que chaque personne employée dans l’entreprise et qui contribue au bon fonctionnement de ce partenariat, que ce soit au niveau du transport par camion, du contact avec les agents de la Ville, du tri ou de la vente, bénéficie du statut d’insertion. L’une des volontés de I’ASBL étant d’accompagner ses membres, de les rendre responsables et autonomes au maximum.
2 ans de partenariat
Depuis des années, le département de l’Urbanisme de la Ville de Bruxelles a pour mission de gérer, stocker et procéder à la vente de biens et d’objets trouvés sur la voie publique, issus de saisies chez des particuliers ou des commerçants. « Régulièrement pour libérer de l’espace dans les entrepôts, une partie de ces biens est mise en vente publique. Mais nous avions envie d’une action encore plus concrète et durable, d’où cette idée de partenariat avec les Petits Riens. », explique Geoffroy Coomans de Brachène, Echevin de l’Urbanisme et du Patrimoine et de rajouter « Cette décision, outre le fait de permettre que des objets bénéficient de l’expertise et du savoir-faire de cette entreprise sociale pour être ensuite revendus à moindre coût à des familles dans le besoin, nous permet de réduire des frais de stockage ou de destruction . »
L’Échevin se réjouit des résultats et du climat de confiance qui règne entre la Ville et les Petits Riens et de conclure « J’espère que le succès de cette initiative donnera l’impulsion à d’autres communes et organismes privés d’établir un tel partenariat avec ce genre d’ASBL. » Ce qui semblerait être déjà le cas…
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