L’harmonisation des amendes en matière de jets de mégots à Bruxelles

🚭 Mégots à Bruxelles : pourquoi harmoniser les amendes est crucial pour une ville plus propre

La pollution liée aux mégots de cigarettes est aujourd’hui un fléau environnemental majeur dans notre capitale. Un seul mégot peut contaminer jusqu’à 500 litres d’eau et met des années à disparaître de nos rues, trottoirs et espaces verts. À Bruxelles, où la densité urbaine est élevée et la fréquentation importante, cette pollution affecte notre cadre de vie, la santé publique et la beauté de nos espaces communs.

⚖️ Une disparité dans les sanctions qui nuit à l’efficacité

Chaque commune bruxelloise a mis en place des sanctions administratives communales (SAC) pour punir le jet de mégots à terre. Mais le montant des amendes varie fortement d’une commune à l’autre : de 50€ dans certaines à 250€ dans d’autres. Cette hétérogénéité crée de la confusion chez les citoyens et fragilise les campagnes de sensibilisation, tout en posant un problème d’égalité de traitement.

🤝 Vers une harmonisation nécessaire ?

Une politique régionale cohérente permettrait de :

• Rendre les règles plus claires et compréhensibles pour tous, habitants comme visiteurs ;

• Renforcer la portée des campagnes de prévention ;

• Garantir une égalité de traitement et un message clair à l’ensemble de la population ;

• Optimiser les moyens de lutte contre cette pollution très visible et nuisible.

📋 Questions posées au Ministre de l’Environnement

J’ai interrogé Alain Maron sur la possibilité de coordonner ces sanctions à l’échelle régionale, et notamment sur :

• L’existence d’un inventaire précis des montants pratiqués dans chaque commune ;

• Les démarches engagées pour promouvoir une harmonisation ou coordination des amendes contre les jets de mégots ;

• Les actions de sensibilisation régionales spécifiques à cette problématique et leur articulation avec la diversité des sanctions ;

• Les leviers que la Région pourrait activer (circulaires, plateformes, incitations financières) pour encourager une action commune ;

• L’impact de cette disparité sur la cohérence des politiques publiques de propreté ;

• Les échanges avec les autorités locales, notamment via Brulocalis, pour avancer vers un consensus ;

• La possibilité de coupler cette harmonisation à une meilleure implantation de cendriers urbains dans les zones à fort passage.

   

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🌟 Un petit geste, un grand impact

Si le mégot paraît anodin, il est en réalité l’un des déchets les plus toxiques et les plus fréquents. Une stratégie régionale claire, concertée et visible pourrait faire une vraie différence dans la lutte contre ce fléau urbain. Ensemble, rendons Bruxelles plus propre, plus belle, et plus respectueuse de son environnement !